La viticulture est présente sur le territoire algérien depuis l’antiquité, notamment depuis que les romains ont colonisé ces terres. Suite aux invasions arabes du VIIe siècle, la viticulture diminue fortement. Les arabes utilisant la vigne pour faire des raisins de table et non du vin. Les vignes vouées à la viticulture sont exploitées par les juifs ou par les espagnols. La situation du vignoble ne change guère jusqu’à la colonisation française de l’Algérie en 1830. Les français tentent de développer la viticulture en Algérie mais cela sera difficile. L’élément déclencheur du développement de la viticulture dans cette colonie est la crise du phylloxéra, en effet le vignoble algérien est épargné par cette maladie, la production algérienne devra donc compenser les pertes de vins en métropole. Pour cela il existe différentes aide afin que les colons soient encouragés à planter des pieds de vignes. Malgré l’arrivée du phylloxéra en Algérie, le vignoble continua de se développer car la plantation par les colons se poursuivait. En 1936, le vignoble avait atteint les 399 447 hectares, ce qui donnait à la production algérienne une certaine importance au niveau nationale. Malheureusement, suite à l’indépendance de l’Algérie, la plupart des pieds de vignes ont été arrachés, ce qui porta un grand coup à la viticulture algérienne. Encore aujourd’hui la production viticole algérienne est très faible.